
Le réseau
- Environ 900 membres adhérents dans des domaines variés recouvrant toutes les activités où interviennent les polymères (matériaux de structure, matériaux fonctionnels, solutions..)..
- Des membres de la recherche académique et des industriels.
- Des relations nationales/internationales par le biais de sociétés soeurs : SCF, FFM, AFICEP, SFIP, EPF, IUPAC, ACS…
- Un colloque annuel réunissant environ 150 participants.
- Des colloques thématiques organisés par les sections régionales.
- Des manifestations organisées en collaboration étroite avec des sociétés soeurs : Colloques SAGE (SFIP, AFICEP, GFP), Congrès Matériaux (Sociétés adhérentes à la FFM).

L'organisation
- Une structure nationale avec un Conseil d’Administration comprenant des industriels, des enseignants et des chercheurs
- Des sections régionales couvrant tout le territoire français
- Une Commission Enseignement dynamique éditant des ouvrages spécialisés variés très bon marché et en Français pour les membres du GFP.

La structure de veille et de réflexion prospective
- Identifications des innovations et suivi des développements récents (via publications et brevets) -> publications de Bulletins de Brèves
- Accès à des plateformes technologiques pour la caractérisation et le développement des nouveaux polymères et base de données sur leurs moyens techniques et humains
- Préparation et organisation d’ateliers de prospectives sur thématiques particulières, éventuellement à la demande et en collaboration avec des partenaires.
A ne pas manquer !!!
Actualités
Soutien à l’action « Stand Up For Science »
Mesdames et messieurs présidentes de présidents des associations membres de la Fédération Française des Matériaux,
comme vous le savez certainement, face aux très violentes attaques menées aux Etats Unis contre la science en général, un certain nombre de scientifiques très reconnus ont lancé en France un appel à soutien du mouvement « Stand Up For Science ». Chacun peut signer cet appel et s’engager en suivant le lien https://standupforscience.fr/
La tribune de lancement de cet appel est paru récemment dans le journal le Monde (voir ci-dessous).
Réuni hier, lundi 4 mars, le CA de la FFM a décidé de se joindre à ce mouvement et j’ai donc envoyé aujourd’hui une lettre de soutien aux organisateurs de cette action. Vous trouverez cette lettre en fichier attaché.
Cette situation d’attaque inédite dans nos démocraties nous touche évidemment toutes et tous. Je vous invite à relayer aux sein de vos associations cet appel à l’engagement que chacun peut signer. Certaines associations membres de la FFM sont déjà très actives pour cette action, mais ensemble nous représentons un très grand nombre d’adhérentes et adhérents (nettement plus de 10 000), si nous transmettons cet appel cela peut avoir un impact important quant à son soutien.
Bien cordialement
René Guinebretière, Professeur des universités
Président de la Fédération Française des Matériaux
Co-editor of Journal of Applied Crystallography lire plus…
FFFM – Webinaires – Introduction aux colloques de MATERIAUX 2026
Mesdames et messieurs, présidentes et présidents des associations membre de la Fédération Française des Matériaux,
Les webinaires de la FFM et de l’AFAS reprennent de l’activité. Nous aurons un webinaire par mois et ces webinaires reprendront les thèmes des colloques du congrès matériaux 2026.
Le premier webinaire portera sur Matériaux et Santé et les orateurs seront Nina Attik et Grégory Nolens, le jeudi 27 mars 2025 à 13h.
Une avancée vers des capsules intelligentes : vers des vésicules Janus prévisibles et performantes
Des chimistes bordelais ont développé une méthode prédictive basée sur la théorie de Flory-Huggins pour concevoir des vésicules Janus, des nano-capsules à deux faces aux propriétés distinctes. En mélangeant deux copolymères amphiphiles ayant la même portion hydrophile mais des blocs hydrophobes incompatibles, ils ont réussi à induire un auto-assemblage compartimenté, conduisant à la formation de vésicules asymétriques avec un rendement supérieur à 90 %. L’approche permet même d’établir un diagramme de phase prévisionnel, contrôlant la morphologie des vésicules en fonction de la composition, de la taille des blocs hydrophobes et de la température. Ces capsules, hautement stables et homogènes grâce à un procédé d’extrusion, ouvrent des perspectives innovantes dans la nanomédecine (délivrance ciblée de médicaments, micro-robots auto-propulsés) et la conception de matériaux intelligents.
KIT crée le Carbon Cycle Lab pour accélérer le recyclage chimique des plastiques
Des chercheurs du Karlsruhe Institute of Technology (KIT) ont lancé le Carbon Cycle Lab (CCLab), une plateforme de recherche destinée à transformer les déchets plastiques, y compris ceux non recyclables actuellement, en matières premières chimiques pour une économie circulaire. S’appuyant sur les enseignements du projet bioliq®, qui a démontré la conversion de résidus biologiques en carburants, le CCLab étend désormais ces technologies à l’échelle pilote pour le recyclage chimique des plastiques. L’objectif est de fermer le cycle du carbone en synthétisant de nouveaux plastiques à partir de déchets, tout en éliminant ou en séparant les substances nocives. Selon le professeur Dieter Stapf, ce développement, soutenu par la Helmholtz Association et financé par le gouvernement allemand, vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à répondre aux exigences croissantes de recyclage imposées par l’Union européenne.
Comment mieux recycler le plastique : le défi de POLYREC
Créé en juillet 2024 au sein de la plateforme technologique PTICM de l’Institut Chevreul, le pôle POLYREC se consacre au développement de procédés innovants pour améliorer la qualité des plastiques recyclés et les réintroduire efficacement dans le cycle de production. Face à une production mondiale de plastique en forte croissance – où moins de 10 % des 460 millions de tonnes annuelles sont recyclées – POLYREC explore à la fois le recyclage mécanique et chimique.
Pour le recyclage mécanique, l’équipe étudie notamment la dépollution par CO₂ supercritique, un procédé qui, grâce à ses propriétés intermédiaires entre liquide et gaz, permet d’extraire les contaminants sans résidus de solvant, avec des taux de décontamination atteignant jusqu’à 98 % en continu. Dans le cas des matériaux thermodurcissables ou des élastomères, inadaptés au recyclage mécanique, POLYREC s’oriente vers la pyrolyse catalytique, qui dégrade les polymères en produits valorisables pour l’industrie chimique et énergétique.
Par ailleurs, l’équipe travaille sur l’optimisation de ces procédés en vue de réduire l’énergie nécessaire, en abaissant notamment les températures de pyrolyse par des approches d’intelligence artificielle, et en répondant aux exigences réglementaires pour les matériaux en contact alimentaire.
PEPPr : vers une conception de polymères HDPE plus durable grâce au machine learning
Des chercheurs de l’Université de Cornell ont développé un modèle de machine learning, baptisé PEPPr (PolyEthylene Property PRedictor), capable de prédire et d’optimiser les propriétés des polymères HDPE en se basant sur leur distribution de poids moléculaire. En entraînant le modèle sur une bibliothèque de plus de 150 échantillons de polyéthylène aux caractéristiques variées, l’équipe peut désormais estimer des paramètres cruciaux tels que la viscosité à l’état fondu, la résistance et la ténacité. PEPPr permet également, en mode inverse, d’identifier la composition d’un échantillon idéal pour atteindre des propriétés cibles spécifiques, ouvrant ainsi la voie à la conception de matériaux sur mesure pour des applications aussi diverses que la fabrication de sacs plastiques ou de kayaks. Cette approche innovante vise non seulement à réduire la quantité de matière nécessaire – et donc la consommation d’énergie – mais aussi à améliorer la qualité des matériaux recyclés, rendant le recyclage du HDPE plus compétitif face à la production de plastique vierge. Ce travail représente une avancée majeure vers une conception plus intelligente et durable des polymères, avec des retombées potentielles pour une économie circulaire dans le secteur des plastiques.
De la pollution à la polymérisation : une bactérie transforme le méthane en plastique biodégradable
Des chercheurs ont exploité la capacité de la bactérie Methylocystis suflitae, consommatrice de méthane, pour produire des polyhydroxyalcanoates (PHA), un plastique biodégradable, offrant ainsi une double solution aux enjeux climatiques et de durabilité. Grâce à une analyse génomique, ils ont identifié quatre gènes codant pour la PHA synthase, et des modélisations avancées ont démontré que les enzymes interagissent de manière optimale avec l’hydroxybutyrate et l’hydroxydodécanoate. En optimisant les conditions de fermentation, l’équipe a atteint un taux de production de 11,90 mg/L/h, malgré la faible solubilité du méthane, aboutissant à un plastique de qualité commerciale avec un point de fusion de 188 °C. Ce procédé novateur transforme le méthane, un puissant gaz à effet de serre, en matière première écologique, ouvrant la voie à une production industrielle scalable de bioplastiques qui pourrait contribuer significativement à la réduction de la pollution plastique.
Une méthode bio-sourcée pour des polyuréthanes sans produits chimiques toxiques
Des chercheurs de l’Université de Californie – San Diego ont développé une nouvelle voie synthétique permettant de produire des diisocyanates aromatiques entièrement issus de D-galactose, contournant ainsi l’utilisation de phosgène et d’autres réactifs toxiques. Ce procédé, qui ne nécessite ni métaux de transition ni conditions extrêmes, permet la fabrication de thermoplastiques polyuréthanes présentant des propriétés mécaniques équivalentes à celles des matériaux d’origine pétrolière. L’innovation ouvre la voie à la production de polyuréthanes 100 % renouvelables, offrant une alternative durable et sécurisée pour divers secteurs industriels.
https://phys.org/news/2025-03-bio-based-method-polyurethane-toxic.html
Décomposition des plastiques par l’humidité de l’air
Des chercheurs de l’Université Northwestern ont mis au point une méthode de décomposition du PET qui exploite la faible teneur en eau contenue dans l’air ambiant. En utilisant un catalyseur à base de molybdène et du charbon actif, le procédé casse les liaisons chimiques du PET sans recourir à des solvants agressifs. Une fois les liaisons rompues, l’exposition à l’humidité de l’air convertit les fragments de PET en acide téréphtalique (TPA) – un précurseur précieux pour la fabrication de nouveaux plastiques – avec pour seul sous-produit de l’acétaldéhyde, facilement éliminé. Le procédé, entièrement solvent-free, atteint un taux de conversion de 94 % de TPA en seulement 4 heures et fonctionne même sur des plastiques colorés, qui sont ainsi recyclés en TPA pur et incolore. Cette approche innovante, qui offre une solution propre, rapide et sélective pour recycler les plastiques polyesters, pourrait considérablement réduire la pollution plastique et contribuer à une économie circulaire.
NAPCOR pousse le recyclage des thermoformes en PET
Le nouveau livre blanc « Increasing PET Thermoform Recycling » publié par la National Association for PET Container Resources (NAPCOR) et élaboré en collaboration avec le Circular PET Thermo-Forum met en lumière l’importance de préparer les industries aux futures régulations sur les plastiques. Destiné notamment aux décideurs californiens en charge du SB 54 et à ceux impliqués dans la mise en œuvre de la responsabilité élargie des producteurs (EPR), ce document propose des stratégies pour améliorer la circularité des thermoformes en PET, utilisés dans une vaste gamme d’emballages. Identifié par le code de résine No. 1, le PET est déjà le plastique le plus recyclé aux États-Unis, avec un taux de recyclage des bouteilles ayant atteint 33 % en 2023. Le rapport souligne que la légèreté du PET est un avantage clé, et recommande, parmi d’autres actions, d’adopter des approches de recyclage non mécaniques pour compléter les infrastructures existantes. En insistant sur la nécessité d’une approche coordonnée entre législateurs, fabricants, et recycleurs, le livre blanc propose de transformer les défis de la gestion des plastiques en opportunités de croissance et d’innovation, tout en réduisant les coûts et l’empreinte environnementale.
https://www.plasticstoday.com/packaging/napcor-pushes-pet-thermoform-recycling
Découvrir/adhérer au GFP
Nouveauté 2024
Commission Enseignement
Le Groupe de Travail de la Commission Enseignement du GFP annonce la mise à jour de son glossaire avec l’ajout des termes sur les polymères biosourcés et biodégradables. Un document pédagogique détaillant les définitions clés, ainsi que des clarifications sur l’usage des termes, est désormais accessible sur la page de la Commission Enseignement. Cette ressource s’appuie sur les dernières références scientifiques et réglementaires pour mieux encadrer la compréhension des « bioplastiques » et des « polymères verts ».
L’outil de recherche du site permet également de retrouver ces nouveaux termes, ainsi que les termes plus génériques sur les polymères.
Sociétés Savantes et partenaires
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