Des chercheurs ont modifié une souche non pathogène de Pseudomonas aeruginosa pour créer un biosenseur vivant capable de détecter les microplastiques en quelques heures. Les bactéries génétiquement modifiées produisent une fluorescence verte lorsqu’elles adhèrent à des polymères (PET, PS…), mais pas à des matériaux inertes comme le verre. Testé sur des échantillons d’eau de mer urbaine, le capteur a détecté jusqu’à 100 ppm de microplastiques, avec confirmation par spectroscopie Raman. Cette approche rapide, peu coûteuse et sensible pourrait transformer le suivi environnemental à grande échelle et cibler les zones de pollution.

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