Des chercheurs publient dans ACS Sensors un biosenseur basé sur une souche non pathogène de Pseudomonas aeruginosa, modifiée pour produire une protéine fluorescente verte au contact du plastique. Ce système se fixe sur divers polymères (PET, PS, polyacrylamide, PCL, etc.) et génère un signal mesurable en moins de trois heures. Testé sur des échantillons réels d’eau de mer, il a détecté jusqu’à 100 ppm de microplastiques, offrant une méthode rapide, peu coûteuse et sensible par rapport aux approches classiques (IR, Raman). Stable plusieurs jours à 4 °C, ce capteur vivant pourrait faciliter la surveillance environnementale à grande échelle et cibler plus efficacement les zones de pollution plastique.
https://www.specialchem.com/plastics/news/researchers-develop-living-sensors-to-detect-microplastics