Au-delà du débat entre véhicules électriques et thermiques, l’intégration de polymères biosourcés et recyclés apparaît comme un levier clé pour réduire l’empreinte environnementale de l’automobile. Aux États-Unis, Citroniq prévoit d’ouvrir en 2029 une unité de polypropylène biogénique de 600 000 t/an, capable de capter et stocker trois millions de tonnes de CO₂ sous forme solide, marquant une étape majeure pour les polyoléfines à faible empreinte carbone. Selon IDTechEx, les applications automobiles des biopolymères pourraient dépasser 500 000 tonnes d’ici 2035, avec le polypropylène biosourcé en tête. Si l’usage de matières recyclées se heurte encore à des contraintes de disponibilité, de coût et de variabilité des propriétés, des solutions se développent, notamment pour les composants intérieurs en polypropylène monomatière. Parallèlement, l’intégration de fibres naturelles comme le lin, via les composites ampliTex et powerRibs de Bcomp, gagne du terrain, déjà adoptée par Volvo et Cupra, et récemment testée en compétition moto avec Suzuki. Ces innovations illustrent la diversification des voies vers une mobilité plus durable, où les matériaux polymères jouent un rôle aussi stratégique que la motorisation.
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