Des chercheurs du Georgia Institute of Technology ont mis au point un film d’emballage biodégradable capable d’égaler, voire de surpasser, les plastiques pétrosourcés tels que le PET et l’EVOH en matière de barrière à l’humidité et à l’oxygène. Publiée dans ACS Applied Polymer Materials, cette avancée repose sur un assemblage de cellulose, de chitosane issu de déchets alimentaires ou de champignons, et d’acide citrique. Ces composants naturels, une fois réticulés et traités thermiquement, s’organisent à l’échelle moléculaire en une structure dense et ordonnée qui limite la diffusion des gaz et de la vapeur d’eau, même sous une humidité relative de 80 %. L’équipe de Carson Meredith et Natalie Stingelin a démontré que cette architecture confère au matériau une stabilité mécanique et une résistance à la dégradation hygroscopique inédites pour des biopolymères. En combinant polymère structural, plastifiant et additif hydrophobe, les chercheurs ont obtenu un film mince, flexible et durable, dont les propriétés barrières demeurent intactes dans des conditions tropicales simulées. Issu exclusivement de ressources renouvelables et biodégradables, ce matériau constitue une alternative prometteuse pour les emballages alimentaires, pharmaceutiques ou électroniques, conciliant performance fonctionnelle, circularité et innocuité environnementale.
https://phys.org/news/2025-11-bio-based-traditional-plastic-packaging.html