Une étude récente met en lumière une avancée majeure dans la valorisation chimique des déchets ménagers en polyéthylène téréphtalate. En soumettant ces polymères post-consommation à un procédé de semi-hydrogénation catalysé par le ruthénium, les chercheurs ont réussi à dépolymériser sélectivement la matrice pour générer de l’éthyl-4-hydroxyméthyl benzoate, un intermédiaire chimique à haute valeur ajoutée. Contrairement aux méthodes de recyclage traditionnelles qui dégradent souvent la qualité du matériau, cette approche de surcyclage permet d’obtenir des briques moléculaires précurseurs indispensables à la synthèse de médicaments vitaux, notamment des traitements anticancéreux, des agents anti-inflammatoires et des agrochimiques. Le mécanisme réactionnel, validé par une analyse de cycle de vie, démontre une empreinte environnementale significativement réduite par rapport aux voies de production pétrochimiques conventionnelles, tout en offrant une alternative viable pour la synthèse d’ingrédients pharmaceutiques actifs. Dès lors, cette découverte redéfinit le statut du déchet plastique, le transformant en ressource stratégique pour l’industrie de la santé et accélérant la transition vers une économie circulaire sophistiquée.

https://phys.org/news/2025-12-discovery-household-plastic-recycling-anti.html