Des chercheurs ont montré qu’en combinant des micelles de copolymères bloqués chimiquement distincts et en contrôlant leur auto-assemblage non-équilibré à la surface de films, on peut obtenir des architectures multi-composantes avec des motifs poreux et des distributions de chimie de surface réglables. Leurs analyses intègrent une segmentation par apprentissage automatique des images de microscopie électronique, ainsi que des simulations de dynamique brownienne et de Monte-Carlo et des analyses de type Voronoï, ce qui permet de relier directement les paramètres colloïdaux (taille, polydispersité, interactions micelle–micelle) à la morphologie finale du film. Cette approche ouvre la voie à la fabrication de films polymères multicouches aux propriétés de surface et de transport ciblées — notamment dans des domaines comme les membranes, les revêtements fonctionnels ou les interfaces capteurs — en faisant évoluer les principes familiers de l’alliage métallique vers la nanostructuration organique.