Des chercheurs de l’ETH Zurich, dirigés par Athina Anastasaki, ont mis au point une méthode surprenante permettant de décomposer presque entièrement le PMMA (verre acrylique) en ses monomères de départ. En dissolvant le PMMA dans un solvant chloré et en appliquant de la lumière UV ou visible, la réaction génère des radicaux chlorés qui provoquent la rupture ciblée des chaînes polymériques, même en présence d’additifs. Ce procédé simple et efficace atteint des rendements compris entre 94 % et 98 %, offrant ainsi une alternative bien plus sélective et énergétiquement avantageuse par rapport à la pyrolyse traditionnelle, qui requiert des températures élevées et produit un mélange complexe de produits de dégradation. Bien que prometteuse, la technique nécessite encore des ajustements pour éliminer l’utilisation de solvants chlorés, afin de réduire son impact environnemental. Ces résultats ouvrent la voie à des stratégies de recyclage chimique ciblées pour des plastiques jusqu’alors difficiles à décomposer, avec de fortes implications pour l’économie circulaire des matériaux plastiques.
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