Des chercheurs de l’Université de Chicago ont mis au point de nouveaux polymères semiconducteurs qui réduisent fortement la formation de tissu cicatriciel autour des dispositifs implantés, tels que les pacemakers ou capteurs médicaux. En modifiant à la fois la structure chimique de la chaîne principale (ajout de sélénophène) et des chaînes latérales (matériaux immunomodulateurs), ils ont obtenu des matériaux biocompatibles tout en conservant leurs propriétés électroniques. Testés chez la souris, ces matériaux réduisent de 68 % la densité de collagène autour des implants, freinant la réaction immunitaire. Cette stratégie chimique complète les travaux antérieurs de l’équipe sur des hydrogels semiconducteurs et ouvre la voie à des dispositifs médicaux plus stables et durables dans le corps.

https://phys.org/news/2025-05-semiconducting-polymer-strategies-scar-tissue.html