Des chercheurs de l’Université de Tokyo ont développé des hydrogels d’ADN optimisés à partir de nanostructures en forme de Takumi, minimisées pour n’utiliser que deux oligonucléotides (ODN) par unité, soit seulement 68 nucléotides au total. Cette approche, détaillée dans le Journal of Controlled Release (DOI : 10.1016/j.jconrel.2024.11.052), permet de former des hydrogels biocompatibles et injectables présentant une rétention prolongée in vivo, comme démontré par des expériences chez la souris où le gel contenant de la doxorubicine a persisté au moins 168 heures et induit des effets antitumoraux significatifs. En réduisant les coûts de préparation et le risque d’effets hors cible par rapport aux méthodes antérieures (par exemple, les hydrogels à base de hexapodna), cette stratégie promet d’améliorer l’efficacité des systèmes de délivrance de médicaments et d’ouvrir la voie à des applications dans la libération ciblée d’antigènes et d’autres biomolécules.
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