Des chercheurs de l’Université de l’Utah ont découvert qu’un champignon du sol, Marquandomyces marquandii, forme spontanément des hydrogels multicouches capables d’absorber jusqu’à 83 % d’eau tout en conservant leur élasticité. Ces structures, constituées de chitine — biopolymère également présent dans les coquilles et exosquelettes — présentent des porosités différenciées et une remarquable résistance mécanique. Leur composition et leur comportement de déformation suggèrent un potentiel majeur pour des applications biomédicales, notamment en régénération tissulaire, en matrices cellulaires ou en dispositifs souples implantables. Cette approche bio-inspirée illustre comment les architectures mycéliennes naturelles peuvent servir de gabarits à des hydrogels fonctionnellement gradués, alliant durabilité, biocompatibilité et performance mécanique.
https://phys.org/news/2025-10-soil-fungus-durable-hydrogels-potential.html