Le caractère novateur de cette étude porte sur l’investigation des relations matériau – procédé – propriétés en vue de fabriquer des stents méta-architecturés par impression 3D. Un stent est une endoprothèse vasculaire adaptée au traitement de la coronaropathie, une pathologie des artères carotidiennes et coronaires qui impacte 25% de la population. La transition de l’utilisation de matériaux en acier inoxydable vers celle de matériaux polymères, pour l’élaboration d’endoprothèses, présente des enjeux considérables. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les objectifs de ce stage. Concrètement, la conception et la fabrication, à partir de résines biocompatibles, d’endoprothèses tubulaires, reposent, entre autres, sur le compromis entre biocompatibilité, conformabilité et tenue dans le temps. L’optimisation de la structure du stent, souhaitable lors de l’implantation sans impact sur la paroi endothéliale, nécessite des propriétés mécaniques contrôlées. A cet égard, les métamatériaux mécaniques sont des matériaux composites assemblés par des cellules unitaires de microstructure artificielle, conduisant à des propriétés statiques et dynamiques avec des degrés de liberté bien supérieurs à ceux des stents métalliques standards.
Le travail à effectuer est de nature essentiellement expérimentale et fait suite à des études initiées auparavant par l’équipe. l’objectif principal est multiple : il s’agit de valider les protocoles i) d’impression 3D par stéréolithographie, ii) d’observation microscopique et iii) de caractérisation mécanique en traction-compression et torsion. Les métriques obtenues contribueront à affiner la topologie du stent en vue de sa fonctionnalisation.