Une équipe taïwanaise a conçu des organogels PU intégrant des nanocristaux de cellulose et des molécules mécaniquement entrelacées (MIMs) modifiées par des fluorophores DPAC. Ces réseaux affichent une extensibilité exceptionnelle (jusqu’à 4 600 %, soit ×46), une ténacité de 142 MJ/m³ et une auto-réparation rapide à température ambiante (>90 % des propriétés restaurées en 10 min). Leur fluorescence varie selon la contrainte appliquée, passant de l’orange (603 nm, état relâché) au bleu (451 nm, état étiré), grâce au glissement réversible des MIMs agissant comme « muscles moléculaires ». Ces matériaux multifonctionnels associent auto-cicatrisation, détection optique des contraintes et potentiel de mise à l’échelle, ouvrant des perspectives pour les peaux électroniques, la robotique souple et l’anti-contrefaçon.
Actualités
- Chiralité supramoléculaire comme levier pour améliorer la conductivité des polymères dopés
- U.S. Environmental Protection Agency (EPA) propose d’ajuster les obligations de déclaration concernant les PFAS sous le Toxic Substances Control Act (TSCA) : un assouplissement encadré pour l’industrie chimique
- ExxonMobil, Milliken et Ravago : des composés PP recyclés prêts pour l’automobile
- Research Officer in Eco-design of Food Packaging – UMR iAte, INRAe Montpellier Occitanie (30/11/2025)
- Proposition de stage M2 : Développement d’un hydrogel hybride thermosensible pour la délivrance contrôlée de médicaments – LGP, Tarbes (30/11/2025)