Le réseau
- Environ 900 membres adhérents dans des domaines variés recouvrant toutes les activités où interviennent les polymères (matériaux de structure, matériaux fonctionnels, solutions..)..
- Des membres de la recherche académique et des industriels.
- Des relations nationales/internationales par le biais de sociétés soeurs : SCF, FFM, AFICEP, SFIP, EPF, IUPAC, ACS…
- Un colloque annuel réunissant environ 150 participants.
- Des colloques thématiques organisés par les sections régionales.
- Des manifestations organisées en collaboration étroite avec des sociétés soeurs : Colloques SAGE (SFIP, AFICEP, GFP), Congrès Matériaux (Sociétés adhérentes à la FFM).
L'organisation
- Une structure nationale avec un Conseil d’Administration comprenant des industriels, des enseignants et des chercheurs
- Des sections régionales couvrant tout le territoire français
- Une Commission Enseignement dynamique éditant des ouvrages spécialisés variés très bon marché et en Français pour les membres du GFP.
La structure de veille et de réflexion prospective
- Identifications des innovations et suivi des développements récents (via publications et brevets) -> publications de Bulletins de Brèves
- Accès à des plateformes technologiques pour la caractérisation et le développement des nouveaux polymères et base de données sur leurs moyens techniques et humains
- Préparation et organisation d’ateliers de prospectives sur thématiques particulières, éventuellement à la demande et en collaboration avec des partenaires.
A ne pas manquer !!!
Actualités
Sels chaotropes et déstructuration entropique des kératines
Des chercheurs de Harvard (SEAS) ont élucidé le mécanisme par lequel des sels tels que le bromure de lithium dénaturent les protéines fibreuses (kératine de cheveux, laine, plumes). Contrairement au paradigme classique d’une interaction directe sel–protéine, les simulations et expériences révèlent une action indirecte sur le réseau d’eau : la structuration de l’eau par les ions modifie l’environnement thermodynamique, induisant l’ouverture spontanée des chaînes kératiniques. Cette compréhension mécanistique a permis de développer un procédé réversible, doux et réutilisable, pour extraire la kératine et générer des gels solides sans recourir à des agents corrosifs. L’approche ouvre la voie à l’upcycling de gisements massifs de biomasse protéique animale en matériaux fonctionnels durables, offrant des alternatives potentielles aux plastiques d’origine fossile et de nouvelles plateformes biomédicales.
https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250916221913.htm
Craquage électrifié du py-oil à 100 % dans le RDR de Coolbrook
Coolbrook a validé pour la première fois le craquage direct d’une huile de pyrolyse issue à 100 % de déchets plastiques dans son réacteur électrifié RotoDynamic Reactor™. Sans dilution fossile, le procédé atteint >1000 °C par énergie renouvelable et génère des rendements élevés d’éthylène et de propylène en conditions stables, sans surcokage. Cette avancée illustre le potentiel du RDR pour boucler la circularité carbone et fournir une voie industrielle décarbonée et traçable pour la production d’oléfines.
Les microplastiques, nouveaux acteurs du remodelage osseux pathologique
Une revue de 62 articles scientifiques, publiée dans Osteoporosis International, met en évidence l’impact délétère des microplastiques sur le tissu osseux. Ces particules, désormais détectées jusque dans la moelle osseuse, altèrent la viabilité cellulaire, accélèrent la sénescence et favorisent la différenciation ostéoclastique, intensifiant la résorption osseuse. Des modèles animaux montrent un affaiblissement de la microarchitecture, des dysplasies et un arrêt de croissance squelettique. Ces données suggèrent que l’exposition chronique pourrait contribuer aux maladies ostéométaboliques et à l’augmentation prévue des fractures liées à l’ostéoporose. Identifier les microplastiques comme facteur environnemental contrôlable devient un enjeu majeur pour la prévention des pathologies osseuses.
Plastiques témoignages de l’Anthropocène
Un article publié dans Cambridge Prisms: Plastics propose une approche inédite : considérer les plastiques comme des vestiges archéologiques. Les chercheurs de l’Université de York et de Flinders University avancent que les déchets plastiques constituent un véritable enregistrement des comportements humains, au même titre que les silex ou tessons de poterie pour les civilisations passées. La “Plastic Age”, débutée dans les années 1950 avec l’essor des plastiques à usage unique, se distingue par son caractère universel et immédiat. Objets datés (bouteilles, sacs, emballages) pourraient ainsi devenir des marqueurs stratigraphiques précis pour les archéologues du futur. Mais ce constat s’accompagne d’un dilemme éthique : si ces plastiques sont une archive précieuse de nos modes de vie, ils représentent aussi une menace environnementale majeure. Les auteurs proposent donc de les envisager comme une mémoire matérielle à documenter plutôt qu’à préserver, ouvrant une nouvelle dimension dans l’étude du rapport entre matériaux, comportements humains et santé planétaire.
https://www.plasticstoday.com/materials/plastics-are-an-archaeology-of-us-
Recyc’Elit ouvre la voie au recyclage chimique des textiles complexes
Créée en 2019 près de Lyon, la start-up Recyc’Elit a développé une technologie brevetée de dépolymérisation sélective destinée aux textiles « complexes », jusqu’ici sans filière de recyclage. Fonctionnant à pression atmosphérique et à température modérée, ce procédé innovant se distingue par sa sobriété énergétique et son potentiel industriel. Déjà partenaire de grands acteurs comme Decathlon, l’entreprise prépare son passage à l’échelle pilote puis industrielle d’ici 2028. Avec une équipe d’une douzaine de personnes, elle recrute activement pour accompagner sa montée en puissance et affirme son ambition de transformer la filière textile vers une économie circulaire durable.
Un capteur vivant fluorescent pour détecter rapidement les microplastiques
Des chercheurs publient dans ACS Sensors un biosenseur basé sur une souche non pathogène de Pseudomonas aeruginosa, modifiée pour produire une protéine fluorescente verte au contact du plastique. Ce système se fixe sur divers polymères (PET, PS, polyacrylamide, PCL, etc.) et génère un signal mesurable en moins de trois heures. Testé sur des échantillons réels d’eau de mer, il a détecté jusqu’à 100 ppm de microplastiques, offrant une méthode rapide, peu coûteuse et sensible par rapport aux approches classiques (IR, Raman). Stable plusieurs jours à 4 °C, ce capteur vivant pourrait faciliter la surveillance environnementale à grande échelle et cibler plus efficacement les zones de pollution plastique.
https://www.specialchem.com/plastics/news/researchers-develop-living-sensors-to-detect-microplastics
Les microplastiques menacent les habitats marins du golfe du Mexique
Une étude publiée dans npj Ocean Sustainability révèle, grâce à des modèles numériques avancés, que les rivières constituent la principale source de microplastiques dans le nord du golfe du Mexique, surpassant largement les rejets des stations d’épuration. Les simulations sur trois ans montrent une accumulation préoccupante à l’ouest du delta du Mississippi, zone clé pour tortues marines, dauphins et poissons commerciaux comme le vivaneau rouge. Les comportements des particules varient selon leur densité : les plus lourdes sédimentent, tandis que d’autres persistent en surface malgré l’agitation des vagues. Ce croisement entre cartes de pollution et aires de répartition des espèces met en lumière un risque direct pour la biodiversité et la sécurité alimentaire humaine. Le cadre méthodologique développé pourrait être appliqué à d’autres zones côtières pour cibler les sources de pollution et orienter les politiques de mitigation.
Polymères végétaux auto-réparants et antimicrobiens ouvrent la voie à de nouvelles applications high-tech
Des chercheurs de l’Université technologique de Kaunas (KTU) ont mis au point une nouvelle génération de vitrimères biosourcés aux propriétés remarquablement combinées : origine végétale, polymérisation induite par UV ou lumière visible sans catalyseurs, auto-cicatrisation thermique, mémoire de forme, effet antimicrobien et compatibilité avec l’impression 3D optique. Issus d’huiles végétales et de coproduits du biodiesel, ces matériaux multifonctionnels se distinguent par leur durabilité et leur absence d’additifs toxiques. Testés avec succès pour l’impression de connecteurs médicaux en Y, ils montrent aussi une efficacité contre divers microorganismes, ce qui les rend prometteurs pour la médecine, l’électronique, l’optique ou les capteurs. Ce travail, soutenu par le Conseil de la recherche de Lituanie (projet S-MIP-23-52), marque une avancée rare en réunissant dans un seul matériau des fonctions clés pour des applications industrielles et environnementales durables.
Un hydrogel peptidique pour un relargage prolongé et précis des médicaments
Des chercheurs de l’Université Rice présentent dans Nature Nanotechnology une plateforme innovante de délivrance de médicaments, SABER (self-assembling boronate ester release), basée sur un hydrogel peptidique formant un réseau 3D où les liaisons covalentes dynamiques ralentissent la diffusion des molécules thérapeutiques. Testée avec un antituberculeux, une seule injection surpasse un traitement oral quasi-quotidien. Avec l’insuline, le contrôle glycémique chez la souris passe de 4 h à 6 jours. Biodégradable, adaptable aux petites molécules comme aux biomédicaments (anticorps, hormones), SABER ouvre la voie à une meilleure observance thérapeutique et à des applications de pointe comme l’immunothérapie anticancéreuse, en réduisant effets secondaires et contraintes de stockage.
Les risques chroniques des bouteilles d’eau en plastique sous-estimés
Une revue publiée dans le Journal of Hazardous Materials par Sarah Sajedi (Concordia University) alerte sur les dangers liés à l’usage régulier des bouteilles d’eau en plastique à usage unique. En moyenne, un consommateur de bouteilles ingère jusqu’à 90 000 particules micro- et nanoplastiques de plus par an qu’un buveur d’eau du robinet, soit plusieurs dizaines de milliers au total. Ces particules issues de la fabrication, du stockage et de la dégradation des bouteilles pénètrent l’organisme, franchissent les barrières biologiques et peuvent atteindre le sang et les organes vitaux, induisant inflammation chronique, stress oxydatif, perturbations endocriniennes, atteintes neurologiques et cancers. Pourtant, les effets à long terme restent largement sous-étudiés en raison du manque de méthodes de détection fiables et harmonisées. L’étude souligne l’urgence d’intégrer les bouteilles d’eau jetables dans les politiques de réduction des plastiques et insiste sur l’éducation du public : leur usage ne devrait être envisagé qu’en situation d’urgence, le problème étant moins l’exposition aiguë que la toxicité chronique cumulative.
Découvrir/adhérer au GFP
Nouveauté 2024
Commission Enseignement
Le Groupe de Travail de la Commission Enseignement du GFP annonce la mise à jour de son glossaire avec l’ajout des termes sur les polymères biosourcés et biodégradables. Un document pédagogique détaillant les définitions clés, ainsi que des clarifications sur l’usage des termes, est désormais accessible sur la page de la Commission Enseignement. Cette ressource s’appuie sur les dernières références scientifiques et réglementaires pour mieux encadrer la compréhension des « bioplastiques » et des « polymères verts ».
L’outil de recherche du site permet également de retrouver ces nouveaux termes, ainsi que les termes plus génériques sur les polymères.
Sociétés Savantes et partenaires
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