Le réseau

  • Environ 900 membres adhérents dans des domaines variés recouvrant toutes les activités où interviennent les polymères (matériaux de structure, matériaux fonctionnels, solutions..)..
  • Des membres de la recherche académique et des industriels.
  • Des relations nationales/internationales par le biais de sociétés soeurs : SCF, FFM, AFICEP, SFIP, EPF, IUPAC, ACS…
  • Un colloque annuel réunissant environ 150 participants.
  • Des colloques thématiques organisés par les sections régionales.
  • Des manifestations organisées en collaboration étroite avec des sociétés soeurs : Colloques SAGE (SFIP, AFICEP, GFP), Congrès Matériaux (Sociétés adhérentes à la FFM).

L'organisation

  • Une structure nationale avec un Conseil d’Administration comprenant des industriels, des enseignants et des chercheurs
  • Des sections régionales couvrant tout le territoire français
  • Une Commission Enseignement dynamique éditant des ouvrages spécialisés variés très bon marché et en Français pour les membres du GFP.

La structure de veille et de réflexion prospective

  • Identifications des innovations et suivi des développements récents (via publications et brevets) -> publications de Bulletins de Brèves
  • Accès à des plateformes technologiques pour la caractérisation et le développement des nouveaux polymères et base de données sur leurs moyens techniques et humains
  • Préparation et organisation d’ateliers de prospectives sur thématiques particulières, éventuellement à la demande et en collaboration avec des partenaires.

A ne pas manquer !!!

 

Actualités

Frank Leibfarth, pionnier de la chimie des polymères pour la durabilité

Frank Leibfarth (Université de Caroline du Nord à Chapel Hill), finaliste 2025 du Blavatnik National Award, est reconnu pour ses travaux novateurs en chimie des polymères appliqués aux enjeux environnementaux. Il a mis au point : (1) des méthodes de fonctionnalisation sélective des liaisons C–H pour l’upcycling de plastiques en matériaux plus performants, (2) une nouvelle classe de thermoplastiques recyclables issus de monomères biosourcés grâce à des catalyseurs stéréosélectifs, et (3) des résines polymères à haute affinité capables de capturer les polluants éternels (PFAS) dans l’eau. Ces approches allient précision moléculaire et déploiement à grande échelle, influençant les politiques publiques, inspirant des pilotes industriels et donnant naissance à des applications commerciales via la start-up Sorbenta Inc.
https://blavatnikawards.org/honorees/profile/frank-leibfarth/

Des eaux usées municipales transformées en bioplastiques PHAs

Le projet KoalAplan, mené par le Fraunhofer IGB et ses partenaires, vise à transformer les stations d’épuration en bioraffineries capables de récupérer ammonium, hydrogène et surtout polyhydroxyalcanoates (PHAs). À partir d’un hydrolysat riche en acides organiques (acétique, propionique, butyrique) issu de la fermentation des boues, les chercheurs ont optimisé la production de poly(3-hydroxybutyrate-co-3-hydroxyvalérate) grâce à Cupriavidus necator et un procédé de perfusion avec rétention cellulaire. Le copolymère obtenu (≈10 % HV) présente une flexibilité et une mise en forme supérieures aux homopolymères. Cette approche valorise jusqu’à 97 % du carbone, réduit les émissions de CO₂ et ouvre la voie à des applications allant de l’emballage biodégradable aux implants médicaux.

https://www.specialchem.com/plastics/news/project-to-recover-phas-from-municipal-wastewater

Des taches de sueur et d’aliments effacées par la lumière bleue

Des chercheurs rapportent dans ACS Sustainable Chemistry & Engineering qu’une lumière LED bleue intense peut éliminer les taches jaunes de sueur, d’huiles et de pigments alimentaires (bêta-carotène, lycopène) sur coton, soie ou polyester, sans endommager les fibres. Le procédé exploite l’oxygène de l’air comme oxydant naturel, évitant l’usage de peroxyde ou d’UV qui peuvent fragiliser les textiles. Les tests montrent que la photodécoloration par LED bleue surpasse le peroxyde d’hydrogène et empêche la formation de sous-produits colorés. Cette méthode durable ouvre des perspectives pour des solutions d’entretien textiles plus respectueuses des matériaux et de l’environnement, en attente d’évaluations de sécurité et de tenue des couleurs avant une possible application domestique ou industrielle.
https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250909031515.htm

Une coopération franco-japonaise dynamique autour des polymères

Relancée après la pandémie, la collaboration entre le Groupe français des polymères (GFP) et la Société japonaise des sciences polymères (SPSJ) s’intensifie, avec un second colloque bilatéral organisé en juillet 2025 à Kitakyūshū. Portée par des chercheurs de Montpellier (ICGM) et d’universités japonaises, cette coopération met en avant des approches complémentaires et vise des thématiques d’avenir comme les vitrimères, le recyclage et la fin de vie des polymères. La France y est reconnue comme un acteur scientifique de premier plan.

Vers de nouveaux polymères biodégradables grâce aux cétones cycliques acétales

Des chercheurs de l’Université Doshisha ont étudié des cétones cycliques acétales (CKA), monomères capables de subir une polymérisation radicalaire par ouverture de cycle (RROP), afin de concevoir des polyesters dégradables. En caractérisant un monomère substitué (5a) par RMN et tests de biodégradabilité (OCDE 301F), ils ont montré un taux de dégradation de 20 % (contre 40 % pour la cellulose) et une faible rétention de cycle (<10 %). L’introduction d’un modèle cinétique basé sur la DFT a permis de relier structure, réactivité et dégradabilité. Ces résultats ouvrent la voie à la conception rationnelle de polymères biodégradables pour l’emballage, l’agriculture et le biomédical.

https://phys.org/news/2025-09-explore-strategies-environmentally-safe-polymer.html

Des déchets plastiques au captage du CO₂ : une avancée prometteuse avec le matériau BAETA

Des chimistes de l’Université de Copenhague ont développé un procédé d’upcycling du PET (bouteilles, textiles) en un nouveau matériau baptisé BAETA, capable de capturer efficacement le CO₂. Ce MOF organique modifié, issu de PET dégradé et fonctionnalisé par de l’éthylènediamine, présente une forte affinité pour le CO₂ et une bonne régénérabilité thermique. Stable de la température ambiante jusqu’à 150 °C, il est parfaitement adapté aux flux chauds des usines industrielles. Ce procédé doux, peu énergivore, cible les déchets plastiques non recyclables, et ouvre la voie à une double valorisation environnementale : dépollution plastique et atténuation climatique.

https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250905180736.htm

Un catalyseur au cuivre transforme le CO₂ en polymères fonctionnels sous conditions douces

Au Songshan Lake Materials Laboratory, des chercheurs ont développé une méthode de polymérisation multicomposant catalysée par CuCl/PPh₃ permettant d’incorporer efficacement le CO₂ dans des poly(alkynoates) à température ambiante et pression atmosphérique. Les polymères obtenus présentent des masses molaires élevées (jusqu’à 94 000 g·mol⁻¹), une large compatibilité de monomères et des rendements proches de 99 %. Ces matériaux, solubles et facilement post-fonctionnalisables, offrent des applications variées (capteurs fluorescents, sondes biomédicales, emballages durables). Cette approche associe séquestration du carbone et chimie verte, ouvrant la voie à une valorisation industrielle du CO₂ dans une logique d’économie circulaire du carbone.

https://www.eurekalert.org/news-releases/1096835

Des microplastiques identifiés pour la première fois dans des tissus cérébraux humains

La neuropathologiste Elaine Bearer (Université du Nouveau-Mexique) a mis au point une méthode de microscopie confocale permettant de visualiser des micro- et nanoplastiques dans des cerveaux humains, notamment de patients atteints de démence. Ses analyses montrent que les tissus associés à la démence contiennent environ cinq fois plus de microplastiques que les échantillons témoins. Les particules observées, de taille nanométrique, échappaient jusqu’ici aux techniques classiques d’imagerie. Prochaine étape : tenter de les détecter in vivo par IRM et spectroscopie RMN, afin de corréler charge plastique cérébrale et pathologies neurodégénératives.

https://cen.acs.org/analytical-chemistry/imaging/elaine-bearer-microplastics-brain-microscopy/103/web/2025/09

Vers des plastiques durables grâce à des briques moléculaires soufrées prédictives

Une équipe internationale menée par l’Université de Bayreuth a établi une règle prédictive permettant d’identifier quels monomères soufrés conduisent à des polymères propres et bien structurés. Le soufre introduit dans la chaîne polymère fragilise les liaisons C–S, facilitant la dégradabilité sous conditions douces. L’étude, publiée dans Angewandte Chemie, met en avant le sulfure de carbonyle (COS) comme brique idéale : il polymérise de façon fiable avec peu de catalyseur et génère peu de sous-produits. Ces travaux ouvrent la voie à la synthèse standardisée de polymères soufrés durables et recyclables.
https://phys.org/news/2025-09-reveals-sulfur-based-blocks-sustainable.html

Un bioplastique à base de protéines de lait pour l’emballage alimentaire

Des chercheurs de Flinders University ont développé un film biodégradable en combinant caséinate de calcium (protéine du lait), amidon modifié et nanoclay de bentonite, renforcé par du glycérol et du PVA pour améliorer résistance et plasticité. Ce nanocomposite se dégrade totalement en environ 13 semaines en sol, tout en offrant de bonnes propriétés mécaniques et barrières. Conçu à partir d’ingrédients peu coûteux et abondants, il constitue une alternative durable aux plastiques à usage unique dans l’emballage alimentaire, avec un potentiel d’intégration dans l’économie circulaire.

https://phys.org/news/2025-09-ingredient-bioplastic.html

Découvrir/adhérer au GFP

Nouveauté 2024

Commission Enseignement

Le Groupe de Travail de la Commission Enseignement du GFP annonce la mise à jour de son glossaire avec l’ajout des termes sur les polymères biosourcés et biodégradables. Un document pédagogique détaillant les définitions clés, ainsi que des clarifications sur l’usage des termes, est désormais accessible sur la page de la Commission Enseignement. Cette ressource s’appuie sur les dernières références scientifiques et réglementaires pour mieux encadrer la compréhension des « bioplastiques » et des « polymères verts ».

L’outil de recherche du site permet également de retrouver ces nouveaux termes, ainsi que les termes plus génériques sur les polymères.

Sociétés Savantes et partenaires

Institut Charles Sadron CNRS UPR22
23 rue du Loess, BP 84047
67034 STRASBOURG Cedex2
web : http://www.gfp.asso.fr, Secrétaire general : gfp@gfp.asso.fr,
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