Des chercheurs ont mis au point un nouveau polyuréthane en dispersion aqueuse intégrant un diol dérivé de la vanilline, porteur de liaisons imines dynamiques. Ce matériau bio-sourcé affiche une résistance mécanique triplée par rapport aux formulations standards (12,8 MPa contre 4,3 MPa), une auto-réparation complète des rayures en 30 minutes à 80 °C, une meilleure stabilité thermique et une absorption d’eau réduite. Ces films, qui adhèrent fortement aux substrats métalliques, ouvrent la voie à des revêtements protecteurs, adhésifs et élastomères plus durables et recyclables.