Un polyester biosourcé à base de lactate, le LAHB, a montré une biodégradation efficace en conditions réelles dans les grands fonds marins (855 m de profondeur, 3,6 °C), contrairement au PLA qui demeure intact. Après 13 mois d’immersion, plus de 80 % de la masse du LAHB a été dégradée, sous l’action de biofilms microbiens. Des genres bactériens comme Colwellia ou UBA7957 produisent des enzymes extracellulaires (PhaZ2, hydrolases) capables de dépolymériser le polymère en monomères métabolisables (3HB, lactate), minéralisés ensuite en CO₂ et H₂O. Cette démonstration in situ valide le LAHB comme alternative marine-compatible aux plastiques classiques, soutenant les approches de bioéconomie circulaire.
hhttps://www.sciencedaily.com/releases/2025/07/250724232418.htm