Des chercheurs de la Columbia University School of Engineering ont mis en évidence les mécanismes moléculaires à l’origine de la formation massive de micro- et nanoplastiques. Ces minuscules fragments, plus petits qu’un virus, proviennent principalement des polymères semi-cristallins représentant 75 à 80 % des plastiques utilisés. Leur structure alternant couches dures cristallines et couches molles amorphes explique leur flexibilité et leur résistance, mais aussi leur fragilité environnementale. Sous l’effet de la dégradation, les couches molles cèdent, permettant ainsi aux fragments cristallins persistants de se détacher. Ces nanoplastiques omniprésents constituent une menace sérieuse pour les écosystèmes et la santé humaine en perturbant les fonctions cellulaires et génétiques.
https://www.sciencedaily.com/releases/2025/04/250407172923.htm