Une étude récente démontre la viabilité de transformer des huiles de cuisson usagées en résines polymères aux propriétés mécaniques exceptionnelles, rivalisant avec les matériaux thermoplastiques conventionnels. Cette approche innovante repose sur la modification chimique des triglycérides contenus dans les déchets huileux pour synthétiser des monomères photopolymérisables, adaptés aux technologies d’impression 3D par stéréolithographie (SLA) ou traitement numérique de la lumière (DLP). L’architecture moléculaire résultante se distingue par une densité de réticulation élevée qui confère au matériau une rigidité et une ténacité remarquables, ainsi qu’une stabilité thermique élevée, surmontant ainsi les faiblesses structurelles souvent associées aux biopolymères. Par ailleurs, ce procédé de synthèse permet non seulement de valoriser une biomasse résiduelle abondante, réduisant ainsi la dépendance aux ressources fossiles, mais offre également une résolution d’impression fine pour la fabrication de pièces complexes. En conséquence, cette avancée technologique ouvre des perspectives prometteuses pour l’ingénierie durable, proposant une alternative circulaire et robuste pour des applications allant du prototypage rapide aux composants structurels fonctionnels.

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